mai 30 2009

Rhaaaaaaaaa

Je sais plus où j’en suis. Je sais pas ce que je fais, je sais pas ce que je dois faire.

Elle m’attire de plus en plus… Pourtant, je fais tout pour le cacher, pour me le cacher. Je me sens proche d’elle, je l’adore, elle est là quand j’ai un coup de blues pour me remonter le moral. Mais c’est une amie… Et j’ai pas envie que ça fasse comme avec mon ex.

Encore hier, j’étais chez elle, une petite bouffe entre amis, un DVD à mater, Princess Bride ! On mange thaïlandais, on s’enquille quelques verres, on regarde le film. Ensuite on se pose un peu, on discute en écoutant de la musique. C’est dingue ce que Depeche Mode a une influence sur mon humeur… J’ai envie de laisser ma main s’approcher d’elle mais j’ose pas.

Je croise son regard. Bon sang, ce que ses yeux sont beaux, intenses.

Elle zappe sur du Noir Désir, A ton étoile version remix. C’est trop pour moi. Entre l’alcool, mes émotions à fleur de peau depuis des mois, et l’envie d’elle qui me submerge, les larmes me montent aux yeux… Je tache de le cacher, mais bien sur elle s’en rend compte.

Elle me prend dans ses bras et me fait un calin, un calin sage, comme on fait à un ami pour le réconforter. Elle sait ce que j’ai, elle le croit en tout cas, elle me dit que je finirais bien par trouver quelqu’un et qu’il faut que j’arrête de me torturer et de croire qu’il y a plus d’espoir. J’ai envie de l’embrasser mais j’ai trop la trouille.

J’en ai juste marre de tomber amoureux de femmes qui me sont innacessibles.

Quel bonheur, mardi, de les retrouver toutes les deux au bureau, mon ex qui m’attire toujours et elle qui me plait de plus en plus. Ca va être un beau bordel dans ma tête. Ah non… En fait… C’est déjà le cas.


mai 25 2009

Retour au taff

Après une semaine de repos, la reprise a été bien rythmée… Un exercice de style dans le domaine du contrôle de soi en début de journée…

Arrivé à 8h10 au bureau, seul un de mes boss est là… J’ai pris l’habitude d’arriver tôt, très tôt, presque une heure et demi avant l’heure officielle de début de la journée dans la boite. Tout ça pour éviter le RER “trop” bondé qui me provoque déjà suffisament de bouffées d’angoisse comme ça tant je déteste la foule.

Lecture rapide des mails, on m’a débooké pour la matinée sur le projet que je devais prendre pour me faire mettre en ligne un projet que je ne connais que de loin. Voir très loin. Je sens la prise de tête. Je commence à regarder, il y a des infos à récupérer sur le site en ligne et à faire entrer dans une structure de données différentes sur le nouveau avant de remettre en ligne. Bien entendu je n’ai aucune doc sur comment faire rentrer les les carrés dans les ronds…

Bon, café ! Le premier en une semaine… Yeah ! Une vraie gageure pour moi qui tourne en général à 5 à 6 cafés par jour au minimum… Ca me fera passer le temps en attendant l’arrivée de ma collègue qui gère le projet et du développeur de celui-ci.

Lecture des comics du jour, surfage, un de mes jeunes collègues débarque enfin, je me sens moins seul. La chef de projet que j’attends arrive peu de après. Whoah ! C’est qu’elle en montre des jambes aujourd’hui… Allez je vais lui pardonner de m’avoir refilé la patate chaude, enfin pour le moment. Elle a peu de renseignements à me donner, faut vraiment que j’attende le développeur qui s’est chargé du site pour savoir comment récupérer mes billes. Par contre, je sais déjà qu’il y a des bugs à corriger… Super le jour de la mise en ligne.

Je galère pour trouver ce qui cloche, impossible de reproduire le bug. Pendant ce temps…

J’aurais pas du croiser mon ex, elle était censée être en vacances le jour où moi je revenais de mon congé. J’aurais vraiment aimé éviter de la voir, pas parce que je la déteste ou un truc du genre, juste parce que j’ai besoin de la voir moins, histoire de réussir à supporter son absence près de moi plus facilement. Pourtant elle est là… Et elle me refile elle aussi plein de merdes à faire dans la journée qui n’ont rien à voir avec le projet qui devait m’attendre à mon retour. Je ne l’envoie pas chier. J’y arriverai jamais je crois. Pourtant des fois je me dis qu’il faudrait. Quand elle m’appelle alors qu’elle a un problème sur son ordi et que je suis débordé par exemple. En même temps toutes les chefs de projet le font, de manière plus ou moins régulière pour certaines et je les envoie jamais chier finalement. Je devrais peut-être aussi. Mais j’en ai pas envie. L’ours aime bien avoir l’impression d’être utile.

Je note ce que j’aurai à faire une fois la mise en ligne finie, quand j’aurai débuggué le bazar bien sur, et récupéré et traité les données… Bon bien sur pour ça il me faut l’autre dév… Rhaaa…

Ah tiens, une autre collègue se rappelle à moi, faut que je checke le travail d’un autre développeur sur un projet dont j’ai écrit les specs techniques. Parait qu’il a rien foutu vendredi dernier. Ok, donc je ferai un point avec lui, donc un truc en plus à faire avant de pouvoir reprendre le projet prévu…

“Oh tiens ! Tu passeras me voir pour que je te brieffe sur ce que tu vas avoir à faire”
“Avec plaisir, mais on m’a refilé plein de trucs à faire, je les expédie aussi vite que possible et je viens te voir.”
“Ok, pas de soucis, de toute façon, c’est pas pressé, c’est XXXXXX, c’est pas grand chose…”
“Comment ça XXXXXX, je croyais que je travaillais sur YYYYYY aujourd’hui ?”
“Ha non, ça c’est dans deux semaines…”

Punaise, je m’étais persuadé que je finalisais un projet que me plaisait cette semaine et en fait non, je me récolte un truc à deux balles, et c’est bien ce qui était prévu au programme…

Je suis de retour à mon poste et je tache de tout faire en même temps, du coup rien n’avance… Et tout le monde veut que ça aille vite et que je m’occupe de son problème d’abord… Surtout mon ex qui n’est venue que pour les trucs qu’elle m’a refilé et attend que ce soit fait pour partir en congé.

Là débarque un autre collègue… “Tu peux venir me voir, c’est pour une estimation…”

Ah non là non… Je souffle… Je contrôle mes nerfs, je suis reposé, serein, pas de raison de pêter une durite aujourd’hui.

“Plus tard, après déjeuner.”
“Y en a pour…”
“Plus tard, après déjeuner.”
“Non mais ce sera pas…”
“Plus tard, après déjeuner.”

Des fois y en a qui comprennent difficilement.

La journée s’est finalement conclue moins mal qu’elle avait commencé. La mise en ligne a été réussi, pour autant que je pouvais en juger sur un projet que je ne connais pas. Les autres menus travaux ont pu être bouclés assez vite ce qui a permis à mon ex de partir pas trop tard. J’ai fait le point avec mon développeur qui avait bien plus avancé que je ne le craignais vu ce qu’on m’avait raconté. Et j’ai pu me faire brieffer sur le projet de merde que j’avais sans doute volontairement zappé dans ma tête. J’ai même écouté mon collègue qui avait besoin de moi pour une estimation.
En plus de ça, j’ai les premiers épisodes de la saison 2 de Dexter à regarder ce soir et la promesse d’un crumble au chocolat de la part de ma collègue aux longues jambes. Bon finalement, une journée pas si mauvaise. Seule ombre au tableau, la RATP, fidèle à elle même qui, entre un problème technique sur ma ligne et des wagons bondés sans clim, m’offre une petite séance de sauna pour rentrer. Bah ça peut pas me faire de mal de suer…


mai 22 2009

Bol d’air vicié

Deux jours avant la fin de mes courtes vacances…

Une petite semaine… J’ai trouvé le temps long quand même. Forcément, je ne suis pas parti. Je suis resté chez moi, j’ai quand même pris le temps de voir quelques amis, de visiter le Louvre et aujourd’hui de sortir profiter du soleil dans Paris.

Au départ, je suis parti pour aller me poser dans un parc. Riche idée… C’est pas comme si les gens faisant le pont avaient aussi l’idée d’aller prendre le soleil dans un parc à Paris… Au final le parc Monceau ressemble plus à une plage de la Côte d’Azur en plein mois d’août qu’autre chose. Ayant pas envie de me prendre un ballon dans la tête pendant ma lecture de Krishnamurti (un penseur/philosophe indien), je me contente d’en faire le tour et reprends le métro, direction République. Je me pose à la terrasse d’un café que j’aime bien, le Café Crème, la rue est peu passante, vraiment tranquille, idéale pour la lecture un verre à la main.

Le recueil de discussion de Krishnamurti s’appelle Le sens du bonheur. Un cadeau de B pour mon anniversaire, qui pense que j’y trouverai de quoi atteindre la paix intérieure qui semble vouloir me fuir.

Pas facile d’appliquer les idées du bonhomme. Pour connaitre le bonheur, il faut déjà se connaitre soit même, pour ça il faut abandonner toute peur, ambition, doute, refuser la tradition, être mécontent pour remettre en cause et chercher la vérité mais le tout dans la bonne humeur et l’amour de son prochain. Ouais… Facile quoi.

Tandis que mon esprit tente d’assimiler ma lecture, deux jeunes femmes viennent s’installer à la table à côté. Leur conversation ne parvient même pas à m’arracher à mes pensées, j’en capte bien quelques bribes confuses, mais sans intérêt (”Y a combien d’escale entre Houston et Phoenix ?”), en fait, je ne suis même incapable de dire si elles sont séduisantes ou non. Au bout d’une heure et demi je relève la tête, mon Perrier est fini depuis longtemps. Je règle et entreprends de me balader sans but précis.

Sans but précis, mais avec un subconscient complètement malade, mes pas se portent d’instinct jusqu’à Chaussée d’Antin… Mon lieu de travail. Un instant j’envisage de passer voir mes collègues, je regarde l’heure et décide d’abandonner l’idée, je les verrai bien assez tôt lundi, faut que j’apprenne à me passer d’eux.

Je rentre à la maison finalement content d’avoir pris l’air et d’avoir marché un peu. La tête vidée, une saine fatigue dans les jambes.

Des fois le bonheur ça peut être simple.


mai 21 2009

Your friendly neighbourhood Serial-Killer !

Je viens de découvrir que Jimmy passait enfin la saison 2 de Dexter… J’ai raté les deux premiers épisodes mais je trouverai bien un moyen de rattraper ça.
Dans tous les cas ça m’a vraiment fait plaisir de revoir mon serial-killer préféré. J’ai hâte de voir la suite.


mai 21 2009

Minute culturelle

J’ai enfin mis les pieds au Louvre… A 35 ans… En étant de la région parisienne… Oui… Ca craint. Mais maintenant c’est réparé… Enfin en partie. Parce que franchement en une fois, je vois pas comment tout voir. J’y retournerai. Je me suis contenté des sections sur les antiquités égyptiennes, grecques, romaines et étrusques, avec juste une percée jusqu’à la Joconde, histoire de dire quoi, parce qu’aller au Louvre et pas la voir ce serait con quand même…

Bah franchement rien d’impressionnant, à se demander pourquoi on en fait tout un foin… Oui je sais, la technique de De Vinci tout ça bla bla bla… La technique on s’en fout dans une oeuvre d’art, l’important c’est l’émotion véhiculé. Bah bof quoi… Déçu… Et puis là tu te retournes et tu te rends compte qu’à l’opposé de la Joconde y a un immense tableau… Et là ta machoire, elle tombe devant les Noces de Cana.